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20 mars 2011 7 20 /03 /mars /2011 00:54

Drapeau Nouvelle Zélande

 

En langage Maori, « Kia Ora Aotearoa » signifie « bienvenue en Nouvelle-Zélande ». Cette phrase nous l’avons entendu ou lu plus d’une fois lorsque nous avons sillonné les côtes de l’île du Nord de la Nouvelle-Zélande pendant nos vacances du 2 au 16 mars.

 

 

Avant de vous décrire notre périple, nous vous transmettons des données générales sur ce magnifique pays, son histoire, ses habitants, ses coutumes et traditions, son art, sa faune et sa flore, sa cuisine ou encore les activités sportives pratiquées. 

  

Carte d’identité

Superficie : 269 680 km², îles tropicales et subantarctiques incluses, sauf dépendances dans le Pacifique Sud (îles Cook, Niue, Tokelau)

Population : 1 300 000 habitants (76% du pays soit 3 148 400 habitants résident sur l’île du Nord)

Capitale : Wellington, située sur l’île du Nord

Villes principales : la population est urbanisée à près de 80 %, mais la plupart des villes sont petites (moins de 100 000 habitants). Ce n’est pas le cas de Wellington, mais par exemple d'Auckland, sur l’île du Nord, qui forme la principale agglomération du pays, avec environ 1,3 million d’habitants. Cette dernière est le principal moteur et pôle d’attraction de la Nouvelle-Zélande, tant au niveau économique que migratoire (15 % de sa population est originaire du reste du Pacifique et 15 % d’Asie). Viennent ensuite Wellington et Christchurch, la 1ère ville de l’île du Sud.

Densité : 15 hab/km²

Régime : démocratie parlementaire, État membre du Commonwealth

 Chef de l’État : Élisabeth II d’Angleterre, désigne le gouverneur général

Formations politiques : le Parlement, unique chambre représentative, compte 120 députés élus pour 3 ans

Monnaie : le dollar néo-zélandais

 Langues : l'anglais et le maori sont les 2 langues officielles

Religions : protestantisme, anglicanisme, catholicisme

Ethnies : avant les chiffres du dernier recensement en 2007, les Néo-Zélandais de souche européenne représentaient un peu plus des deux tiers de la population (69,8 %), les Maoris 7,9 %, les Asiatiques 5,7 %, les insulaires venus du Pacifique Sud 4,4 %, le reste (12,2 %) étant d’origines mêlées ou non spécifiées

Sites inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco : le parc national de Tongariro, Te Wahipounamu et les îles sub-antarctiques de Nouvelle-Zélande

Symboles Néo-Zélandais : le drapeau national sur fond bleu (mer et ciel), il intègre l’Union Jack en haut à gauche et quatre étoiles rouges représentant la constellation de la Croix du Sud et l’hymne national « God defend New Zealand » (« Que Dieu protège la Nouvelle-Zélande »), en versions anglaise et maorie

Décalage horaire : 12h par rapport à la France (heure d’hiver)

Surnom donné aux habitants : Kiwis

Nombre de moutons estimé : 60 millions - 15 fois plus que d’habitants

 

Ethymologie

C’est le Néerlandais Abel Tasman qui fût en 1642 le premier Européen à avoir vu ces îles. Le nom de Nouvelle-Zélande trouve ses origines chez les cartographes Néerlandais de l'époque, qui baptisèrent les îles Nova Zeelandia en honneur de la province néerlandaise de Zélande. L'explorateur anglais James Cook anglicisera le nom en New Zealand, d'où vient la traduction française Nouvelle-Zélande. Jusqu'au début du XXe siècle, l'île du Nord était également appelée Aotearoa, souvent traduite comme « pays au long nuage blanc ». En usage maori actuel, ce nom fait référence à tout le pays.

 

Situation géographique

La Nouvelle-Zélande se situe dans l’Océan Pacifique Sud à environ 2 000 kms au Sud-Est de l’Australie, séparés par la mer de Tasman. Le pays est composé de deux îles principales et opposées. Au nord, l’île du Nord « île fumante » avec sa cohorte de volcans et ses forêts subtropicales, et l’île du Sud « île de Jade », un peu plus grande, avec son échine de crêtes enneigées baptisées « Alpes Néo-Zélandaises » et de nombreuses îles beaucoup plus petites, notamment l’île Stewart et les îles Chatham. Le pays est divisé en 16 régions et un territoire (l'île Chatham), auxquels s’ajoute une pléthore de dépendances plus ou moins lointaines, du Pacifique Sud jusqu’à l’Antarctique.

 

Climat

De la pointe nord de l’île du Nord à la pointe sud de l’île du Sud, la Nouvelle-Zélande s’étire sur 1 600 kms. Autant dire que les conditions climatiques varient beaucoup selon les régions, depuis les zones subtropicales du Northland jusqu’aux fjords souvent embruinés du Fiordland en passant par des zones très humides dans la région de West Coast à semi-aride dans le bassin de Mackenzie. Baigné de toutes parts par l’océan Pacifique, le pays compte plus de 15 000 kms de côtes.

Cette situation géographique vaut donc à la Nouvelle-Zélande un climat doux et tempéré, principalement océanique, avec des températures oscillant de 0 à 30°C. Des principales villes du pays, Christchurch est la plus aride, ne recevant que 640 mm de précipitation par an, tandis qu'Auckland, la plus humide, reçoit presque le double. Auckland, Wellington et Christchurch ont toutes une moyenne annuelle de 2 000 heures de soleil.

 

Histoire

La Nouvelle-Zélande est l'un des territoires les plus tardivement peuplés : les premiers colons sont des Polynésiens de l'est qui sont probablement arrivés entre 1200 et 1300 après J.-C. La date de l'arrivée des premiers Maoris varie selon les sources, mais la plupart s'accordent sur le siècle entre 1250 et 1350. Ils arrivent au nord de l'île du Nord et rencontrent les forêts tempérées et des espèces qu'ils n'avaient pas vu auparavant dans les îles à climat plus doux d'où ils étaient originaires.

 

Le premier explorateur Européen qu'on sait avoir abordé la terre néo-zélandaise est Abel Tasman et son équipage en 1642. Aucun autre Européen ne visite la Nouvelle-Zélande jusqu'au voyage de 1768-1771 du capitaine James Cook à bord de l'Endeavour. Envoyé par le gouvernement britannique, il arrive en 1769 et cartographie presque toute la côte en prenant soin de décrire en détail les terres qu'il explore, que ce soit en Australie ou en Nouvelle-Zélande, pour une éventuelle colonisation. Ces cartes très détaillées seront longtemps utilisées par les explorateurs.

 

De 1788 à 1840, les îles de Nouvelle-Zélande font officiellement partie de la Nouvelle-Galles-du-Sud (Australie). Se rendant compte du caractère désordonné de la colonisation Européenne en Nouvelle-Zélande et de l'intérêt croissant de la France pour ce territoire, le gouvernement britannique envoie William Hobson proclamer la souveraineté britannique et négocier un traité avec les Maori. Le Traité de Waitangi est signé dans la « Bay of Islands » (Baie des îles) le 6 février 1840. Ce traité est écrit rapidement et dans la confusion. On se dispute encore sur la traduction du document en Maori. Le traité est vu comme l'acte fondateur de la Nouvelle-Zélande en tant que nation et comme la charte garantissant les droits des Maoris. En 1839 la population totale non-Maori était de 2 000 personnes ; en 1852 elle était de 28 000. À partir de 1840, un nombre grandissant de colons Européens émigrent en Nouvelle-Zélande, encouragés par les efforts de la New Zealand Company, qui fondera Wellington un peu avant la signature du Traité ; dans les deux années qui suivent sont fondées Wanganui, Nelson, et New Plymouth. Otago sera fondé en 1848 et Christchurch en 1850. Dans les années 1850 la plus grande partie de l'intérieur de l'île du Nord était connue des Européens. Deux-tiers des immigrants viendront du sud de l'Angleterre ; peu de personnes d'autres nationalités y émigreront. Au début les Maoris se lancent avec enthousiasme dans le commerce avec ceux qu'ils appelaient « Pakeha » (les Néo-Zélandais), et de nombreux iwi (tribus) deviennent riches. Mais les conflits se multiplient avec l'augmentation du nombre de colons, pour aboutir aux guerres Néo-Zélandaises des années 1860 et 1870, qui provoquent la perte de beaucoup de terres par les Maoris. Le détail et l'interprétation de la colonisation Européenne et de l'acquisition des terres Maoris demeurent aujourd'hui controversés. Globalement, la population Maori passera de 80 000 à 42 000 personnes entre les années 1840 et 1891.

 

En 1854, le premier Parlement de Nouvelle-Zélande, établi par le Parlement britannique, à travers la New Zealand Constitution Act de 1852, conduit le pays vers une autonomie partielle, et vers la fin du siècle, elle sera entièrement autonome. Cette période verra une explosion démographique, puisqu'en 1870 la population non-Maori atteindra 250 000.

 

En 1893, elle est le premier pays à donner le droit de vote aux femmes. La Nouvelle-Zélande devient un dominion indépendant en 1907 et le pays est entièrement indépendant en 1947 lors de la ratification du Statut de Westminster de 1931 ; en pratique le Royaume-Uni avait cessé depuis longtemps de jouer un quelconque rôle dans la politique du pays. Plus elle devenait indépendante politiquement, plus elle le devenait aussi économiquement : dans les années 1890, la réfrigération dans le transport des produits commerciaux permet à la Nouvelle-Zélande de baser toute son économie sur l'exportation de la viande et de produits laitiers vers le Royaume-Uni.

 

La Nouvelle-Zélande est un membre enthousiaste de l'Empire colonial britannique, envoyant des hommes lutter dans la Seconde Guerre des Boers et la Première et Seconde Guerre mondiale ; elle le soutient également lors de la crise du canal de Suez. Le pays fait partie de l'économie mondiale et souffre comme les autres pendant la Grande Dépression des années 1930. Cette dépression mène à l'élection du premier gouvernement travailliste, qui établit un État-providence et une économie protectionniste.

 

La Nouvelle-Zélande entre dans une période de prospérité grandissante après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Toutefois, certains problèmes sociaux se développent en même temps. Les Maoris commencent à migrer vers les villes et abandonnent peu à peu leur mode de vie traditionnel : en 1936, 83 % habitaient en région rurale et 17 % en ville ; en 1986, les pourcentages étaient presque inversés avec 80 % des Maoris en ville. Le recensement de 2001 révèle que 20 % des Maori ne connaissent pas leur tribu d'origine. La jeunesse Maori n'ayant connu que la ville, se sentait détachée de leur culture et de leur famille, isolée dans la pauvreté urbaine, et se rebella en créant et rejoignant des gangs, mais aussi des groupes culturels, de soutien et d'éducation sur la culture Maori pour accompagner tous ceux voulant reconnecter avec leurs origines. Des marae (lieux sacrés) urbains ouverts à tous seront construits. Le mouvement de protestation Maori se forme, critiquant l'eurocentrisme et cherchant une meilleure reconnaissance de la culture Maori et du traité de Waitangi, qu'ils considéraient trahi. En 1975 est créé le Tribunal de Waitangi, qui enquête sur les violations du Traité dès 1985. Comme dans les autres pays développés, les mœurs et le comportement politique changent pendant les années 1970 ; le commerce avec le Royaume-Uni est fragilisé par son adhésion à la Communauté Européenne. De grands changements économiques et sociaux ont lieu dans les années 1980 sous le quatrième gouvernement travailliste, particulièrement par la politique du ministre des finances, Roger Douglas.

 

Aujourd'hui, l'économie de la Nouvelle-Zélande étant moins forte que celle de l'Australie et d'autres nations développées, on voit une fuite des cerveaux de jeunes Néo-Zélandais vers l'Australie en particulier (35 300 de septembre 2006 à septembre 2007), mais aussi le Royaume-Uni et d'autres pays anglophones ; c'est également le cas des Maoris. Dans la même période, on a vu 13 579 Australiens migrer en Nouvelle-Zélande.

 

Un tremblement de terre d'une magnitude de 7,0 touche Christchurch le 4 septembre 2010, faisant deux blessés graves et endommageant deux maisons sur trois. Ce séisme fragilise certains bâtiments qui se sont finalement écroulés le 22 février 2011, lors d'un nouveau tremblement de terre de magnitude 6,3 survenu dans la même ville est qui a fait au moins 180 morts et environ 200 disparus.

 

Economie

L’agriculture occupe encore une part importante dans l’économie et l’image du pays avec en tête l’élevage ovin. Pourtant, au cours des dix dernières années, le secteur tertiaire a subi une fulgurante expansion aux dépens du secondaire et du primaire. Le tourisme représente aujourd’hui une place incontournable. Depuis les années 1990, le nombre de touriste a doublé. Il est vrai que des événements comme la Coupe de l’América ou encore la trilogie du Seigneur des anneaux ont donné un coup de projecteur aux richesses paysagères du pays et ainsi attiré les visiteurs.

 

Biodiversité

Le territoire a été isolé pendant 80 millions d’années. L’évolution de l’être vivant y a donc suivi un cours particulier, et la Nouvelle-Zélande abrite des espèces endémiques. Hormis les mammifères marins (phoques, dauphins et baleines), il n’existait, avant l’arrivée de l’homme, que deux espèces de mammifères (des chauves-souris). La biodiversité est donc très riche dans ce pays, que ce soit au niveau de la faune ou de la flore.

 

Il est possible d’observer de nombreux mammifères marins abondants dans les eaux côtières tels que des cachalots, des baleines à bosse, des dauphins, des orques, des colonies de phoques à fourrure ou encore des manchots à œil jaune. Cependant, la Nouvelle-Zélande est surtout remarquable par ses oiseaux, avec une grande variété d’espèces, et notamment le kiwi étant l’emblème du pays. Cet oiseau est de la même famille que l’autruche. Il est nocturne et son originalité réside dans son incapacité de voler, en raison de l’absence de prédateur terrestre avant l’arrivée de l’homme.

 

La Nouvelle-Zélande est aussi impressionnante par sa flore. Les forêts sont nombreuses et diverses. Les conifères forment une forêt tempérée toujours verte appelée «bush». Elle comporte des feuillus, des conifères tels que les kauris et a une apparence subtropicale avec ses palmiers, ses orchidées, ses massifs de flax (plantes aux longues feuilles étroites et robustes que les Maoris utilisaient pour le tissage des vêtements et la fabrication d’objets) et ses nombreuses fougères, dont la fougère argentée, symbole de la Nouvelle-Zélande. Les forêts de hêtres et de plantes à fleurs sont également admirables. Il est important de noter que près de 80% des plantes à fleurs en Nouvelle-Zélande sont endémiques.

 

Culture

Une grande part de la culture contemporaine néo-zélandaise a des racines britanniques, mais cette culture « kiwi » a également vu des apports des cultures Américaine, Australienne et Maori, avec d'autres cultures Européennes et Asiatiques et Polynésiennes non-Maori. De grandes fêtes sont tenues chaque année à Auckland et Wellington pour fêter Diwali et le Nouvel An chinois, ainsi que le plus grand festival polynésien du monde, Pasifika. Les liens culturels entre la Nouvelle-Zélande et le Royaume-Uni et l'Irlande sont maintenus par une langue commune et une migration constante entre ces pays, particulièrement en ce qui concerne les étudiants néo-zélandais passant une année à l'étranger lors de leurs études universitaires.

 

Les mythes, communs à tout le monde polynésien, dont sont issus les Maoris, racontent comment le demi-dieu Maui, aurait pêché l’île du Nord du fond des océans et comment son canoë pétrifié serait devenu l’île du Sud. Les historiens confirment la légende, en situant les migrations vers l’an 1000. Au fil du temps, les colons développent leurs propres règles sociales, leurs propres formes d’art et de pensée. Ils se regroupent en familles étendues, les whanau (prononcer fanau), et en iwi, des tribus dont les ancêtres communs auraient voyagé à bord d’un seul et même canoë. Au quotidien, les dieux et leurs intermédiaires, prêtres et castes supérieures, imposent leurs lois à travers un système complexe de tapu (tabous). Peu à peu, l’augmentation de la population, en particulier sur l’île du Nord, voit les conflits s’étendre et les Maoris devenir des guerriers redoutables. Une victoire est l’occasion pour les chefs d’étendre leur sacro-saint mana, leur puissance spirituelle, et celui de leur tribu. Les premiers explorateurs Européens en font l’amère expérience, certains d’entre eux finissant sur le bûcher (des vanités) et du cannibalisme. Les Maori considèrent encore leur allégeance aux groupes tribaux comme une part essentielle de leur identité ; c'est ainsi que les liens de parenté maori ressemblent à ceux des autres cultures polynésiennes.

 

Mode de vie et traditions

Le mode de vie des Néo-Zélandais ressemble à celui des habitants de n’importe quel pays occidental, version anglo-saxonne. L’influence anglaise reste patente à certains niveaux : pubs, bière, passion du rugby, du cricket et du yachting, jeu de boules, écoliers en uniforme, scones et tea time. L’identité Néo-Zélandaise s’est néanmoins affirmée au fil du temps, surtout depuis la dernière guerre et avec l’immigration non-anglophone en provenance d’Europe du Sud et d’Asie. L’héritage Maori, longtemps négligé, voire rejeté, connaît aujourd’hui une renaissance certaine, affirmée en particulier par la musique et le tatouage. Reste qu’entre les anciens, traditionalistes, et les jeunes Maoris des villes, le fossé s’est creusé, remettant en cause certaines transmissions ancestrales.

 

Art et artisanat

Les arts, chants et danses traditionnels redeviennent populaires à partir de la fin du XXe siècle, particulièrement le kapa haka (chant et danse), la gravure sur bois et le tissage. Typiquement Néo-Zélandais, le haka, rendu célèbre par les rugbymen des All Blacks, était à l’origine une danse de guerre, aussi mis en scène pour tester les réactions de visiteurs inconnus et impressionner d’éventuels ennemis. Primordial dans le passé, presque abandonné, et aujourd’hui en plein renouveau, le moko, le tatouage traditionnel, est aussi une pratique polynésienne.

 

Cuisine

La cuisine néo-zélandaise s’en est longtemps tenue au fish & chips, à la meat pie (tourte de viande) et au pudding (dessert) directement débarqués de leur Angleterre natale. Mais ce n’est plus le cas avec les influences mêlées des différentes communautés immigrées (asiatiques en particulier). On trouve également d’excellents produits frais locaux, souvent bio. L’agneau et le chevreuil sont des viandes appréciées et réputées dans le pays. Le poisson et les fruits de mer ont une place de choix. Les huîtres et moules sont partout, ces dernières parfois grandes comme la paume de la main. Tout comme en Australie, on peut trouver de la Vegemite (pâte très salées et vitaminées à base d’extraits de levure et d’arômes de légumes). La soupe de kumara (patate douce) est également très répandue.

À Auckland, la variété des restaurants reflète le nombre important de communautés d’origine étrangère : Indiens, chinois, japonais, thaïlandais… Nombre de cuisines du monde sont représentées.

Enfin, en guise de dessert, l’une des spécialités est la pavlova (Les Néo-Zélandais se battent l’invention avec les Australiens), un dessert meringué décorée de fruits posés sur le dessus ainsi que le biscuit ANZAC.

 

Boissons

Bières

Le Néo-Zélandais est avant tout un buveur de bière : avec environ 120 litres par an et par habitant, il n’est guère surpassé que par le Tchèque et l’Australien ! On en trouve de toutes les tailles et de toutes les sortes, de la seven (200 ml) au jug (pichet), de la blonde légère et désaltérante à la brune intense.

 

Vins

Le vin néo-zélandais commence à se faire connaître sur la scène internationale. Fruit du climat tempéré, assez pluvieux, les blancs sont dans l’ensemble mieux représentés que les rouges. Mais que cela ne vous dissuade pas de les goûter, certains sont excellents, à l’instar du merlot des Saint Clair Wineries. Les deux principales régions productrices, les plus ensoleillées de tout le pays, sont celle de Hawke’s Bay, sur l’île du Nord, attachée au chardonnay, et celle de Marlborough, sur l’île du Sud, réputée pour ses sauvignons blancs. Dans l’un et l’autre endroit, de nombreux domaines, certains établis depuis la seconde moitié du XIXe siècle, sont ouverts au public, avec possibilité de dégustation et visite des caves. Les vins néo-zélandais sont dans l’ensemble conçus pour être bus jeunes, il est donc inutile de les faire vieillir plus de deux ans.

 

Sports et loisirs

Le sport joue un rôle majeur dans la culture néo-zélandaise, particulièrement le rugby à XV. Il faut dire que personne au monde n’ignore la quasi-invulnérabilité des All Blacks ! Une puissance que d’aucuns attribuent à leur célèbre Haka, la danse guerrière qu’ils entonnent avant chaque début de match pour mieux terroriser leurs adversaires. Parmi les autres sports très populaires, on trouve le cricket, le football, le rugby à XIII, le basket-ball ainsi que le golf, le tennis, le cyclisme, le hockey sur gazon, le ski, le snowboard, le softball et plusieurs sports nautiques, dont le surf, le nautisme, le kayak, le surf lifesaving (sauvetage aquatique) et l'aviron. Toutes les activités extrêmes et à sensation sont possibles, c’est d’ailleurs à Queenstown, sur l’île du Sud, que fut inventé le saut à l’élastique. La randonnée est également à l’honneur sur les deux îles, la demande étant élevée et le nombre de randonneurs limités, il faut réserver ses places en refuge des semaines, voire des mois à l’avance.

Dans le Northland, il est possible de s’essayer au sandboarding (luge sur sable) sur les dunes de sable. Enfin, le netball est le principal sport féminin : l'équipe nationale, les Silver Ferns, a été plusieurs fois championne du monde.

 

Félicitations à tous les lecteurs qui ont réussi à aller jusqu’au bout de cet article, en espérant que cela vous ait mis l'eau à la bouche pour la suite des articles où nous vous raconterons notre périple.

 

Gros bisous.

 

 

Sources : Wikipédia et Guide du routard

  

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commentaires

L
<br /> Bonjour<br /> Je ne connais pas le Pacifique, l'Australie, la Nouvelle Zélande les Maoris... Je dis les contes de ces îles et territoires. En me documentant. Permettez-moi d'établir un lien virtuel avec vous<br /> deux audacieux et généreux chanceux.<br /> Petite et courte histoire. Une annonce. QQ'un cherche une partenaire pour traverser l'Australie. Why no ? Je le joins. Il me teste. Près de 5O kms en une boucle, sans aucune préparation préalable.<br /> Il a fait sans moi.Ma fille, quand je la retrouve "Maman, tu vas mourir ?" Elle n'en était pas loin. Belles journées. Amicalement à vous deux. Lania<br /> <br /> <br />
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A
<br /> Salut les Kiwis !! ;-)) Vous avez dû passer des super vacances !! Gros bisous et merci pour l'article. Alex.<br /> <br /> <br />
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L
<br /> Oui, nous sommes allés jusqu'au bout de cet article fort intéressant. Et puis cela prépare notre grand voyage de fin d'année.<br /> Gros bisous à tous les deux.<br /> <br /> <br />
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